Notre vie à trois
Colline Hoarau
Éditions Dédicaces
99 pages
Regards croisés d'un patient et d'une impatiente en lien avec la maladie
de Parkinson. C'est une vraie histoire ancrée dans une réalité ni
drôle, ni éplorée. Elle est, tout simplement, sans artifice, comme
l'authenticité de la vie. Vous serez embarqué dans ce dialogue, l'un
faisant écho à l'une.
Ce texte est poétique et entraînant sans nous essouffler. Les mots
semblent propulsés pour dire justement ce qu'il faut et rien de plus.
Vous n'échapperez pas à la formidable leçon de vie offerte à chacun. Car
rien ne sert de geindre, il suffit d'agir et d'avancer.
Ce second roman de Colline Hoarau est un hymne à la vie.
On en sort grandi, voire embelli.
Et le résumé que l'on retrouve au dos de ce livre est loin d'être faux : en effet, ce livre frôle
le coup de cœur. Je l'ai juste dévoré. Il est
simple et reflète la vie de nos deux personnages,
Orchidée et Achille. Je remercie
Colline Hoarau de m'avoir permis de découvrir
son second roman, qui est tout à fait différent du premier (dont vous pouvez retrouver la chronique
ici).
Ce livre raconte
l'histoire d'un couple simple, que l'on pourrait croiser dans la vie réelle. Car oui, ce récit semble
réel par les événements racontés et les différentes préoccupations des personnages. Sauf que ce couple est accompagné
d'une invitée indésirable :
la maladie de Parkinson. On découvre alors le quotidien du malade et de l'aidant.
Comme vous l'aurez compris, nous partons à la rencontre de deux personnages.
Orchidée est l'aidant : elle est
speed, impatiente et accompagne son amour malade. Car c'est
Achille qui souffre de la maladie de Parkinson qui s'est imposée à lui. Alors que, parfois, j'ai parfois eu
un petit peu de mal avec Orchidée pour quelques-unes de ses pensées, Achille m'a énormément
plu et touchée. Il ne se laisse pas sombrer et tient bon malgré sa maladie qui le ronge.
Comme le dit le résumé, le roman fonctionne comme
un dialogue. Chaque chapitre est
un point de vue d'un des deux personnages sur un instant. On peut donc avoir les points de vue de l'aidant et du malade dans deux chapitres consécutifs sur un instant précis de leur vie ou alors, leur histoire progresse avec ce que chaque personnage aborde comme sujet. L'ensemble nous permet de nous rendre compte de la vie qu'ils mènent. Et c'est ainsi que ce livre devient
une véritable leçon de vie. C'est aussi
un excellent moyen d'apprendre des choses sur la maladie de Parkinson, dont je ne savais rien et que j'arrive maintenant à comprendre ce que c'est.
Pour
la plume de l'auteure, j'ai trouvé qu'il y avait
une progression : en effet, par rapport à son premier roman où j'avais déjà apprécié sa plume, j'ai encore plus accroché et ai plongé en
un clin d’œil dans la vie des personnages. Est-ce parce que j'ai été plus sensible au sujet qu'à celui du précédent roman ? J'ai trouvé aussi qu'il y avait
une certaine musicalité dans le mots choisis. On retrouve aussi un transition entre chaque chapitre, ce que j'avais déjà apprécié dans son premier livre. Colline Hoarau cherche aussi à nous toucher par cette vie mais pas à nous faire pleurer, nous faire larmoyer. Elle montre ainsi
la vie avec des hauts et des bas, telle qu'elle est dans la réalité.
Conclusion : c'est
une excellente lecture ! Ce roman nous embarque rapidement grâce à
la plume de l'auteure dans la vie de deux personnages auxquels on s'attache. Ce livre reflète très bien
la vie et en devient
un beau message.
Bref, 99 pages de lignes et de mots à lire !