Bonjour ! Aujourd'hui, on se retrouve pour une interview ! Et oui, après avoir lu et chroniqué Une diva amoureuse (mon avis ici), j'ai pu poser mes questions à l'auteur, Jacques Mercier. Je le remercie d'ailleurs d'y avoir répondu et pour sa gentillesse ! Je vais arrêter de vous languir, donc place à l'interview !
Connaissez-vous bien l'univers du théâtre avant d'écrire ce roman ?
Mon métier de radio et de télé m’a fait rencontré beaucoup d’acteurs et d’actrices, que j’ai pu interviewer. Mais c’est surtout quand je suis monté moi-même sur scène pour la première fois (pour un spectacle en duo avec une musicienne arménienne – “Mon jardin secret”, qui racontait la poésie et des moments de ma vie) que j’ai ressenti moi-même ce qu’éprouvaient les acteurs : tension, trac, mémoire, public, critiques... et bonheur très particulier du contact humain, pour moi qui avait toujours communiqué en passant par le filtre d’un micro ou d’une caméra. Là, cela devenait tangible, perceptible, extrêmement sensible !
Comment vous est venue l'idée de votre roman "Une diva amoureuse" ?
Justement, ce premier passage sur scène se déroulait dans un théâtre “Le Public” à Bruxelles, qui était dirigé par un couple (directeur et metteuse en scène, mais tous les deux acteurs) et j’ai repensé aux grands couples mythiques, exerçant dans le même métier de théâtre, comme Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud, mais aussi Molière et sa fiancée, etc. Je me suis demandé si dans ce monde d’apparences, de jeu, il y avait moyen d’être vrais dans un couple.
Justement, ce premier passage sur scène se déroulait dans un théâtre “Le Public” à Bruxelles, qui était dirigé par un couple (directeur et metteuse en scène, mais tous les deux acteurs) et j’ai repensé aux grands couples mythiques, exerçant dans le même métier de théâtre, comme Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud, mais aussi Molière et sa fiancée, etc. Je me suis demandé si dans ce monde d’apparences, de jeu, il y avait moyen d’être vrais dans un couple.
Comment avez-vous créé vos personnages ?
Comme toujours, les
personnages naissent d’un ensemble de traits de caractères rencontrés. C’est le
bonheur absolu du créateur qui peut “engendrer” des acteurs qui prennent vie.
J’y ai mis aussi des émotions partagées sur scène avec ma partenaire, avec la
régie, la direction.
Comment avez-vous commencé à écrire ?
Mon premier texte, un poème,
a été écrit vers 13 ans. On lisait en classe de Poésie mes poèmes devant la
classe, ce qui m’a encouragé. Mon premier roman fut bouclé à 17 ans et, envoyé à
Paris, il fut accepté. Mais il aurait fallu que je l’étoffe, car il était très
court, et je n’y suis pas arrivé ; le métier de journaliste m’appelait si fort
! Cela dit, j’écris tous les jours, tôt, depuis cette époque
!
Avez-vous une citation préférée ?
“La carte de notre vie est
pliée de telle sorte que nous ne voyons pas une seule grande route qui la
traverse, mais au fur et à mesure qu’elle s’ouvre, toujours une petite route
neuve. Nous croyons choisir et nous n’avons pas le choix.” Jean Cocteau (Le
grand écart)
Avez-vous écrit d'autres romans ? Êtes-vous en train d'en écrire un autre
?
J’ai écrit 14 romans (en
tout une cinquantaine d’ouvrages divers). Pour l’instant, j’écris le scénario
d’une Bande Dessinée.
Avez-vous rencontré des difficultés pour vous faire éditer ? Comment vous
êtes-vous tourner vers Ikor Editions ?
Non, je suis privilégié.
J’ai toujours trouvé assez facilement un éditeur ou plutôt en ce moment une
éditrice. Ma rencontre avec Ikor s’est faite étrangement. La fille de l’éditrice
a lu un de mes recueils de nouvelles (“Mortes Maisons”) qu’elle a téléchargé en
numérique. Lorsque sa maman a lancé son édition, elle lui en a parlé et nous
avons correspondu par mails. L’idée première est d’éditer en papier des livres
qui n’existaient qu’en numériques ou dont l’éditeur n’existait plus. “Une Diva
amoureuse” n’était que numérique.
Connaissiez-vous la blogosphère avant les partenariats avec les blogueurs
proposés par Ikor Editions ?
Pas du tout ! Je découvre
tout et c’est passionnant.
Un petit mot à dire ?
Que je trouve inouï, par
rapport à mon adolescence par exemple, cette possibilité de communiquer avec le
monde entier. Ainsi “Une diva amoureuse” est-elle traduite et éditée en espagnol
(et prochainement en anglais) sur le continent américain, grâce à une agente du
Venezuela qui avait aimé le livre en français. C’est magique et fou
!
Voilà pour cette interview ! J'espère vraiment que cela vous a plu. N'hésitez pas à me dire si vous en voulez encore, car c'est vrai que poser mes questions à un auteur m'a beaucoup plu (et m'a fait assez bizarre, j'avoue :p). Je remercie une nouvelle fois l'auteur pour ses réponses complètes et pour l'échange que j'ai eu avec lui !
J'adore les interview, ça permet de découvrir pleins de nouveaux auteurs !
RépondreSupprimerJ'essayerai d'en faire quelques unes ^^ Et je suis totalement d'accord avec toi ! :D
SupprimerJ'ai adoré découvrir cet auteur grâce à ton interview♥ ! :)
RépondreSupprimerChouette ! Merci ♥♥♥♥
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