Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Mylène Simone, auteure auto-éditée. Son parcours, ses sources d'inspiration, ses livres, ses projets : vous saurez tout !
Bonjour Mylène ! |
Parle-nous de tes passions, ton métier, tes études... En somme, parle-nous de toi, de tout ce que tu veux, tout simplement !
J'ai fait des études de droit. J'ai eu un Master II, l'examen d'entrée à l'école des avocats... Cependant, je ne me sentais pas accomplie. J'écrivais beaucoup durant mes études et je ne me voyais pas faire autre chose qu'écrire.
Une fois mon diplôme d'avocate en poche, j'ai décidé de ne pas exercer pour pouvoir me consacrer à ma plume. J'ai assumé ce choix, même si certains de mes proches se sont désolidarisés et m'ont pointé du doigt en critiquant ("elle est folle, sept ans d'études pour ça !"), critiques qui ne m'atteignent pas, car les meilleurs sont restés pour me soutenir.
Pour mon premier roman J'ai rencontré un connard, j'ai tenté l'aventure de l'autoédition.
Quel type de lecteur es-tu ?
Un serial lecteur, j'ai des phases où j'engloutis plus d'un livre par jour, alors qu'à certaines périodes, je mets plus de temps pour lire.
Une citation préférée ? Un livre préféré ?
Ma citation préférée vient de Flaubert, "Écrire, c'est une manière de vivre". Elle résume bien ce qu'est l'écriture pour moi, ce n'est pas une passion, c'est ma vie. Je ne me vois pas faire autre chose.
Pour ce qui est du livre préféré, il m'est difficile d'en choisir un. Mes livres préférés changent selon les périodes. Quand j'étais adolescente, j'étais folle d'Amélie Nothomb et Hygiène de l'assassin m'avait vraiment marqué.
Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan m'a récemment mis une grosse claque.
Les Frères Karamasov de Dostoïevski est également un de mes livres préférés (et puis, étant avocate de formation, j'ai adoré le procès à la fin et la plaidoirie des avocats).
Tes principales sources d'inspiration ?
Je dirais que ce sont mes amis, je fabrique des personnages à partir de ce qu'ils sont.
Comment réagissent tes amis lorsqu’ils apprennent que tu t’es inspirée d’eux (si jamais ils l’apprennent !) ?
J'ai déjà eu quelques petits problèmes. Pour la plupart, ils sont au courant. J’ai une amie qui ne veut pas que je parle de mon livre à ses amis. Elle a peur qu'ils lisent et la reconnaissent. C'est parfois un peu délicat.
Mes amis ont aussi réagi quand certains lecteurs ont laissé des critiques disant que les personnages de mon roman étaient antipathiques.
Il m'arrive aussi de déformer beaucoup de chose et plusieurs personnes de ma connaissance peuvent devenir un seul personnage.
Sinon il m'est jamais arrivé que quelqu'un sur qui j'ai écrit découvre que je m'étais inspiré de lui.
Les gens dont je m'inspire ne sont pas reconnaissables dans mes romans : je change les noms et les traits physiques, mais je garde le reste, le caractère, les mimiques, les tiques, les passions…
Quand et comment as-tu commencé à écrire ?
J'ai commencé dès que j'ai su écrire. J'ai su que je voulais être écrivain en CM2 lors d'une rédaction.
Es-tu édité(e) ou non ? Est-ce par choix ?
Je suis auto-éditée et c'est un choix. J'aime pouvoir tout gérer à plein temps (couverture, communication, marketing...).
Comment fais-tu pour promouvoir tes livres ?
J'utilise beaucoup les réseaux sociaux. J'ai délaissé Twitter et ma page Facebook pour me concentrer sur Instagram et ma chaîne YouTube.
Combien de livres as-tu écrit à ce jour ?
3
Peux-tu nous résumer en quelques mots seulement chacun de tes livres ?
Mon premier roman s'intitule J'ai rencontré un connard, il est paru en mars 2018. Quatre femmes se racontent leurs histoires de connards qui finissent mal en général.
Le second, que j'appelle pour l'instant La tentatrice de minuit (j'hésite encore à changer le titre) parle d'une tueuse en série et surtout de pourquoi elle est devenue comme ça.
Le troisième est en cours de recopiage (j'écris au carnet et je retranscris à l'ordinateur) et parle des cycles dans nos vies, de tous ses schémas qui se répètent d'années en années.
J'en ai écrit d'autres, mais ils pourrissent au fond de mes carnets. Je ne les publierai pas, car à mon sens, ils ne me reflètent plus.
Quel personnage (que tu as créé) préfères-tu ? Et quel est celui que tu as eu le plus de mal à créer, à approfondir ?
Je dirais que dans mon roman J'ai rencontré un connard, mon personnage préféré est Dorian, j'adore sa légèreté même s'il est parfois très misogyne (ce que je ne cautionne évidemment pas, mais il vit sa vie de personnage tout seul).
J'ai eu du mal à approfondir Thibault pour des raisons personnelles dans mon roman La tentatrice de minuit (qui n'est pas encore publié). En effet, ce personnage était trop proche de mon fiancé et il n'a toujours pas le droit de lire le livre à l'heure actuelle.
As-tu un nouveau projet d'écriture ?
Oui, je peaufine mon troisième roman et les idées se bousculent dans ma tête pour le quatrième.
Quel type de lecteurs pourraient être le plus intéressé par tes livres ?
Je dirais que mes lecteurs sont plutôt des lectrices entre 18 et 30 ans.
Quelle relation entretiens-tu avec tes lecteurs ?
Pour l'instant, je peux me permettre de répondre à tout le monde et d'échanger, ce qui me plaît beaucoup.
Un petit mot pour la fin ?
Je n'aurais jamais eu le courage de publier et d'affirmer ce que je suis sans mon entourage et surtout trois amies qui sont à la fois mes bêta-lectrices, mes supportrices et mes critiques les plus redoutables. Je pense que j'écris d'abord pour elles.
Alors, cette interview vous a plu ? Si oui, courez en apprendre davantage sur le blog de Mylène et foncez sur Amazon pour découvrir son roman J'ai rencontré un connard !
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